Nos projets se limitent aux états et territoires de la Caraïbe insulaire, qui inclut l'archipel des Bahamas, les îles Turques et Caïques, les îles Caïman et l'archipel des Antilles (Grandes et Petites Antilles).

Une priorité est accordée à Cuba et Haïti pour lesquels la prise en charge du financement des projets peut aller jusqu'à 100%. Dans les autres pays et territoires, la prise en charge des projets varie généralement entre 20 et 60%, selon les capacités de co-financement.

Nos projets de recherche concernent prioritairement les espèces endémiques et les écosystèmes de la Caraïbe insulaire les plus vulnérables (en particulier les zones humides, la forêt sèche, les habitats côtiers, et les récifs coralliens), ainsi que les agroécosystèmes.
Ils visent à mieux préciser le statut de conservation des espèces endémiques et des écosystèmes en vue, notamment, d'aider à l'élaboration de plans de gestion.

Nous développons par ailleurs des bases de données qui résument les connaissances disponibles sur la biodiversité caribéenne et servent de support à des synthèses permettant d'identifier plus globalement les facteurs qui sous-tendent le statut de conservation des espèces à l'échelle de la région.

Nous accordons une attention particulière aux espèces exotiques envahissantes et à leur impact sur la faune et la flore endémique de la Caraïbe insulaire.
Nous sommes particulièrement intéressés à prédire le plus tôt possible les conséquences de l'introduction de nouvelles espèces et à aider à renforcer les mesures de détection et de régulation, ainsi que les programmes de suivi.

Nous abordons l'impact du changement climatique sur la biodiversité de la Caraïbe insulaire en étudiant notamment les capacités d'adaptation des espèces endémiques au changements des conditions environnementales (température, salinité, etc.).

Nous contribuons au développement de l'écologie urbaine dans la Caraïbe insulaire au travers de nos projets sur l'adaptation des espèces endémiques aux milieux urbain et péri-urbain. L'objectif est de réunir les différents acteurs, scientifiques, urbanistes et architectes, autour d'une nouvelle conception de l'espace urbain favorisant l'essor de la biodiversité.

Un certain nombre de nos projets concerne la dynamique des zoonoses et des interactions entre espèces animales et organismes bactériens, dans le but de mieux comprendre les mécanismes complexes qui lient la santé des écosystèmes et celle des organismes animaux et végétaux à la santé humaine.